Le thème des déplacements et de la mobilité est un des sujet majeur qui impact notre cadre de vie.
Notre association entend participer de manière active aux réflexions dans ces domaines.
Notre contribution à la concertation CASA 2040 est la suivante:
"La CASA essaie de combler le
retard pris dans la région sur le développement de pistes cyclables,
ce qui est très bien. Elle
fait souvent le choix de créer des espaces partagés piétons-cyclistes. Il
faudrait
que ce choix soit le dernier
recours, quand il est très difficile de faire autrement faute de place, et
qu’il
ne soit jamais considéré comme
un choix logique par défaut, sécurisé et adapté pour que l’espace
public soit plus apaisé pour
tous.
Un vélo roule environ à 25 km/h, c’est-à-dire deux fois
moins vite qu’une voiture en ville, et entre 5 et 8 fois
plus vite qu’un
piéton…Ces aménagements dissuadent beaucoup de cyclistes, font enrager les
automobilistes à cause des cyclistes qui préfèrent rester
sur la route, et créent des conflits entre piétons
et cyclistes/trottinettes. Ils peuvent être adaptés à du vélo tourisme ou balade ;
ils ne le sont pas pour des déplacements réguliers de type domicile-travail, pour lesquels le vélo sera
préféré s’il garde un avantage raisonnable en temps et en confort par rapport à la voiture et au bus.
Mr Leonetti président de la CASA a déclaré à Nice Matin le
21/12 au sujet des projets engagés avec la région «Les zones partagées ne sont pas seulement réglementées par
une jurisprudence mais aussi par le Code de la route. et le
Code de la route autorise ce partage à partir du moment que l’on roule à une
certaine vitesse ».
Dans beaucoup de villes européennes, les piétons et les
vélos se partagent des zones communes.
Et nous espérons que ce sera bientôt le cas dans la Casa.
Il paraît normal que ces deux modes doux
et intelligents puissent
cohabiter.
Le vélo est un mode doux, mais surtout un mode actif.
Oui à la circulation des vélos dans les centres-villes, les
rues piétonnes suffisamment larges, les espaces touristiques comme les remparts d’Antibes lorsqu’ils sont
fermés aux voitures, oui quand il y a la place et que les cyclistes n’ont pas le besoin de rouler
vite. Non sur les trottoirs longeant
de grands axes structurants, à la largeur limite et encombrés
de mobilier urbain. Non le
long de nouvelles voies
comme la jonction bus-tram qui a été faite d’Antibes à
Sophia, ou la D6107 en chantier
le département ayant transformé les pistes cyclables en
voies vertes (comme si les
cyclistes allaient emprunter cette route pour se promener, et pas pour se
déplacer ! )
Dans l’organisation actuelle de la mobilité à l’échelle de
l’agglomération, un aspect ne semble pas
suffisamment pris en compte : il s’agit de la combinaison des modes de
déplacement: Train, bus,
vélo ; marche, avec possibilité de mettre son vélo
dans le train ou dans le bus.
Afin d’encourager l’usage des transports
doux nous suggérons :
-
de mettre en place des panneaux d’information à destination des piétons ou
cyclistes
mentionnant
les itinéraires, des destinations et la durée ;
-
de mettre en œuvre dans chaque école et collège, en concertation
avec les parents
d’élèves
et les scolaires, de véritables plans mobilité pour minimiser l’utilisation
de la
voiture individuelle."