lundi 19 octobre 2020

PREVENTION DES RISQUES D'INONDATION VALLAURIS: Participez à l'enquête publique ouverte jusqu'au 20 novembre

 LE NOUVEAU PPRI DE VALLAURIS : Le calendrier:

Suite aux crues du 3 octobre 2015, les plans de Prévisions des Risques d'Inondation (PPRI) d'Antibes-Juan les Pins, Vallauris- Golfe Juan et Biot font l'objet d'une procédure de révision: Cartes d'aléas et des enjeux et zonages réglementaires (en particulier les zones rouges) sont redéfinis.

- Phase de concertation faite en 2019, dans la plus grande discrétion et qui avait donné lieu de la part de l'association d'une contestation et d'une alerte auprès de nos adhérents,

-  ENQUÊTE PUBLIQUE du 20 octobre au 20 novembre.

- APPROBATION  AVANT LE 22 JUILLET 2022

L'ensemble des documents sont accessibles :

    --> en mairie , service Urbanisme,

    --> Sur le site de la préfecture: www.alpes-maritimes.gouv.fr 


Extrait du dire déposé par l’ADEAOGJ auprès du commissaire enquêteur le 18/11/2020.


« Des échanges avec des administrés il ressort une forte déception du contenu du dossier d’enquête disponible dans la mesure où l’aspect PREVENTION n’implique nullement les personnes publiques concernées (commune, EPCI, département, syndicat mixte). En effet, les administrés qui payent des impôts locaux sont en droit d’espérer de la part des gestionnaires publics la réalisation de travaux publics de nature à réguler l’écoulement des eaux de ruissellement qui se jettent dans les vallons côtiers eux même débouchant dans la mer. Autre action d’importance, l’adaptation du réseau d’assainissement pluvial de la commune aux crues à répétition.

Pour notre part nous considérons que la prévention ne doit pas se limiter à la création d’une servitude administrative, mais devrait également apparaître dans le dossier sous la forme d’une annexe particulière concernant les mesures physiques (travaux, aménagements divers), à charge des pouvoirs publics, visant à réduire le risque inondation, assortie d’une programmation de réalisation.

Si on s’en réfère à la directive européenne « Inondation » 2007/60/CE, les pays membre de l’UE doivent avoir comme objectif la réduction des conséquences négatives sur la santé humaine, l’activité économique, l’environnement et le patrimoine culturel.

Il convient de rappeler que les études préalables du bureau Merlin (visites des vallons, diagnostics – voir extrait annexe n°6) ont mis en évidence un certain nombre d’anomalies et d’insuffisances qui ont concouru au bilan désastreux de la crue d’octobre 2015 dans la commune de Vallauris. A l’exception de la réalisation d’une déviation partielle du petit vallon de la Maïre à Golfe juan, nous ne connaissons pas d’autres travaux préventifs exécutés depuis 2015 !

J’ajoute que notre proposition trouve tout son sens dans la mesure où la personne publique compétente dans la gestion des eaux pluviales (la CASA) a institué à compter de 2021 une taxe spécifique pour financer les futurs travaux du PAPI. Il me parait normal que les contribuables se positionnent sur l’opportunité des choix arrêtés par les pouvoirs publics.

Je reviens sur le bilan de la concertation, plus particulièrement la synthèse.

On y remarque que plusieurs réclamants, riverains de l’avenue de la mer, ont contesté le classement en zone rouge de leur parcelle au motif que la hauteur d’eau dans leur jardin avait été faible, et que les rez de jardin bâtis n’avaient pas subi de dégâts.

Réponse de l’administration ci-après :


Nous ne pouvons pas être en accord avec cette analyse réductrice. Nous maintenons, comme nous l’avons écrit dans notre contribution du 27/05/2019 (voir annexe n°1), que la situation doit être examinée au niveau de chaque parcelle. Dans le cas d’espèce les occupants n’ont rien eu à craindre en restant chez eux, à aucun moment leur vie a été mise en danger. Peut-on se fonder sur la situation environnante pour en déduire que l’inondation de la voie publique (avenue de la mer) qui en l’occurrence a fait office d’exutoire à l’écoulement gravitaire des eaux venues de l’amont, doit définir la valeur de l’aléa pour tout un secteur ?


Quoi que le pense l’administration en charge du dossier, la servitude de classement en zone rouge à un impact sur la valeur foncière du patrimoine, c’est l’une des raisons pour laquelle des propriétaires concernés se sont manifestés.


Enfin, une fois le PPRI approuvé et les zones rouges figées, les occupants des parcelles bâties situées en zones rouges se sentiront-ils davantage protégés par le seul fait de la servitude ?

N’auront-ils plus rien à craindre de la prochaine crue type 2015 voire plus forte ?

L’avenue Pierre Semard (longeant le talus surélevé de la voie ferrée) sera-t-elle hors d’eau ?

L’école communale Gachon en aura-t-elle fini avec l’inondation à répétition de ses locaux ?

Voilà des vraies questions auquel un dossier PPRI devrait apporter une réponse aussi précise que possible. »